“…you can hear whatever you want to hear in it, in a way that’s personal to you.”

James Vincent MCMORROW

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dimanche 25 juillet 2010

Interview John Grant



Ce disque extraordinaire est né d’un esprit sombre. Artiste tourmenté dans ses relations aux autres et par son homosexualité, l’américain John Grant n’a pu terminer en solo Queen of Denmark que suite à la dissolution de son propre groupe. Après plusieurs mois de doutes et d’embûches techniques, il revient dans une interview très rare sur quelques aspects de la genèse difficile de ce disque. Le résultat, un album aux textes très personnels, audacieux et rêveurs, et aux atmosphères d’une justesse incomparable.

Interview : Mojo Magazine

Pourquoi les Czars ( le groupe de John Grant avant qu’il se lance en solo) n’ont t-il jamais marché ?

John Grant : « Ce qui était frustrant à propos des Czars c’était que je savais que nous ne devrions pas faire de musique ensemble. C’était impossible que les problèmes entre nous n’apparaissaient pas dans le produit de notre collaboration. Je buvais et j’étais accro à la cocaïne, et il y avait cette partie de moi incapable d’être complètement honnête avec moi-même et le groupe. On essayait de mettre les contributions de chacun dans la musique et ça ne marchait pas. On se battait constament. Avec ce nouvel album les gars de Midlake n’avaient pas de préjudices, ils ont pu travailler avec moi sans juger. Je n’ai jamais connu ça avant. Ils se moquent de ce que je suis, ils ne font qu’apprécier.

Comment avez-vous trouvé un consensus sur ce feeling très années 70 avec Midlake ?

J.G. : « C’était naturel. Ils m’ont ramené à mes racines. Eric Pulido (le guitariste, ndt) m’a joué London Bridge par Bread, et ça m’a impressionné. C’est ainsi que je volais que le disque sonne. L’album devait être mixé à la fin du mois de juillet et je ne l’ai pas terminé avec fin octobre. La première personne qui l’a mixé a trop laissé son empreinte dessus. Ca ne sonnait pas bien, je me suis angoissé et je suis allé voir Paul Alexander (le bassiste de Midlake, ndt) chez lui, j’étais paniqué. Le lendemain il y avait une réunion de groupe chez Eric Pulido et ils ont dit « On sent que c’est un disque très particulier mais il a besoin d’être produit d’une façon précise. On a enregistré ce que nous voulions et on n’a besoin de personne poiur transformer ça. » On a recruté une seconde personne pour mixer le disque et ça n’a pas marché non plus, ensuite Paul a dit qu’il le ferait lui-même avec Mark Pence, qui a mixé le disque de Midlake. Ils ont mis la touche finale.

Les paroles sont très personnelles.

J.G. : J’ai parlé à un gosse qui avait un bloc pour écrire et je lui ai dit, « Tu as tout ce qu’il faut en toi pour faire la musique que tu veux faire. Tu as des expériences qui te sont propres. Tu n’as pas à faire ce que les gens te disent de faire, tu dois juste te débarrasser des obstacles et laisser les choses se faire d’elles mêmes. » Ensuite j’ai pensé que j’allais écouter mon propre conseil. Mon plus gros problème était que j’essayais toujours d’être ce que les autres voulaient que je sois. Ce que j’aime sur ce disque c’est que j’ai été capable d’établir la connection avec ce gamin qui écoutait les Carpenters, Journey, Supertramp et SOS pour la première fois. Après des nuits pensant que je n’allais jamais réussir à le faire et que ma seule option était de mettre fin à mes jours, être capable de retourner un peu à l’innocence de l’enfance était génial.

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