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samedi 8 octobre 2011

Stanley Brinks and the Kaniks - Jamaica Inn (2011)


Parution : Juillet 2011
Label : b.y_records
Genre : Folk
A écouter : Lowland Wood, Once in a While, Say you Love me a Little
°
Qualités : ludique, communicatif, doux-amer

Si le précédent album d’André, ex-moitié de Herman Düne désormais basé à Berlin, n’avait pas plu à tout le monde (il s’agissait de Stanley Brinks and The Waves Pictures, 2010), son successeur est irrésistible. Soulignons d’abord que son label belge n’ait pas les épaules assez large pour distribuer l’album que l’on pourra en revanche trouver sur leur site internet, http://www.byrecords.com/fr/catalog.


André y continue son exploration de nouvelles amitiés et symbioses musicales, avec cette fois un ensemble Norvégien, les Kaniks, sympathique sextet de cordes et de cuivres (banjo, mandoline, double bass, violon, trombone) qui dégage ce même plaisir de jouer, d’abord conçu pour la scène. Là où les disques de collaboration sont parfois improbables, ils font pour Stanley Brinks tout le sel de son aventure. Comme l’explique son label : "Il perpétue ainsi la concrétisation de son envie de vivre la musique à une échelle humaine : des enregistrements demandant une logistique simple, des concerts dans des petites salles, voire même des appartements privés. »


Mais l’idéal n’est qu’une partie du personnage, qui est aussi un parolier talentueux, pour toute sa simplicité. Pour preuve, ces quelques chansons sur le désir amoureux « I could fall in love with you/“because your eyes get smaller when it’s late »/I could fall in love with you/“because your mouth opens when you sleep”, et sa langueur à l’idée d’un “amour de l’après midi”… Des chansons piquantes, enregistrées avec un plaisir communicatif dans le phare d’Egersund, le Jamaica Inn du titre, un hôtel de passe norvégien. Mais on pourra délester le groupe de cet héritage en inventant que le titre est bien dû au contenu musical, en forme de reggae norvégien, de l’album.


Il y a aussi l’engagement politique nécessaire (Big Surprise), qui sans mettre du plomb dans l’aide d’un disque au ton plutôt léger et optimiste, ajoute une touche d’amertume (Give it to me Straight, Broken Man). Cela fait partie, comme le reste, du bagage que l’apatride Brinks emporte partout avec lui. Sa voix fragile est rehaussée de chœurs. Ils parachèvent cette belle mise en lumière de textes bohèmes, sur Lowland Wood, Once in a While, How do i Know.

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