“…you can hear whatever you want to hear in it, in a way that’s personal to you.”

James Vincent MCMORROW

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jeudi 13 décembre 2012

Best of 2012 - 6 ème rang albums #22 à #25

 
Au final, Love This Giant, se rapproche, sans surprise, davantage d’un album des Talking Heads que de Strange Mercy, le dernier St Vincent. Cette suprématie d’un groove funky qui n’a pas vieilli joue en faveur de l’album, et permet au duo de révéler encore davantage leur approche commune de la musique. Leurs excentricités, leur façon méthodique, leur exactitude, leurs approches stratégiques de l’écriture et leur talent à extraire l’émotion du processus même de création musicale sont des forces conjurées avec un plaisir si palpable à la création de Love This Giant que l’album surpasse la somme de ses talents comme celle de ses moments d’étrangeté et de grâce. Byrne semble revitalisé par l’expérience.
 
 
Même s’il ne dépasse jamais vraiment les frontières de la formule établie il y a longtemps, I Bet On Sky, plus court et donc plus digeste que son prédécesseur, explore doucement de nouveaux tempos, de nouvelles textures, et s’écoute avec plaisir, ne serait-ce que pour sa dynamique. De longues ballades électriques à la mélancolie intense, ponctuées en fin de face (sur le vinyle) par les compositions plus urgentes de Lou Barlow bassiste au demeurant qui apporte, ni plus ni moins, sa touche ‘Sebadoh’ (un groupe qu’il a contribué à créer dans l’intervalle) pour changer épisodiquement le ton d’I Bet On Sky.
 
 
Leur musique vous hypnotise plutôt que de vous assommer, et vous plonge au coeur de la bataille qui se joue et qui consiste sur le papier pour l'un des deux protagonistes à harasser l'autre, à le pousser dans ses derniers retranchements. Ce n'est que lorsque le duo joue pour de vrai, comme ici, que viennent interférer, de surcroît, des esprits venus d'un autre monde, ou alors une tempête de cerveaux télékinétiques .
 
 
Leur grosseur n’empêche pas le groupe d’avoir une certaine subtilité. Les paroles sur Handwritten semblent plus personnelles que jamais, et c’est peut-être ce que présageait le titre de l’album. Too Much Blood évoque la relation entre sa vie privée et son besoin d’évoquer des expériences personnelles pour continuer à alimenter les chansons du groupe. . “If I put too much blood on the page / And if I just tell the truth / Are there only lies left for you?” Une chanson que l’on peut replacer dans son contexte en se souvenant qu’au terme du précédent disque, American Slang (2010), Brian Fallon avait reconnu qu’il ne savait pas s’il serait capable d’écrire de nouveaux textes pour un futur album.

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