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lundi 11 mai 2015

DRY THE RIVER - Shallow Bed (2012)




O
efficace, lyrique, 
rock alternatif, indie folk

Texte provisoire  extrait de l'article à venir dans Trip Tips 26.


La voix de Peter Liddle, le chanteur de ce groupe, évoque par ses trémolos des chanteurs folk tels que Paul Simon et Art Garfunkel, que sa mère lui faisait écouter petit. Les harmonies chantées avec le guitariste Matthew Taylor et le bassiste Scott Miller, les arrangements riches, parfois pompeux, les structures ambitieuses, en tensions mélancoliques, de leurs chansons en font un groupe rafraîchissant à aligner aux côtés des pourtant moins fougueux Other Lives. Rapprochement intangible peut-être, mais pour un article rassemblant six artistes/groupes, et après en avoir écouté beaucoup d'autres, je me permets cet écart intercontinental.
C'est la vidéo d'un concert à Brighton, où le groupe mélangeait les morceaux de ses deux albums, qui m'a révélé aux subtilités d'un groupe capable si malignement de s'exporter. Car comme le décrivaient Britich Sea Power (pressenti pour figurer aussi aux côtés d'Other Lives), dans l'album The Decline of British Sea Power, le déclin de la nation britannique est irrémédiable, et pour les groupes de ce pays, c'est essentiel de pouvoir créer du lien au-delà des océans. La morale, la science (humaine) et la religion sont ici creusées par des paroles paradoxalement complexes que des fleuves de cordes tentent un peu trop vainement de faire passer bien qu'une grande majorité du public du groupe (qui ont troqué Mumford and Sons pour celui-ci) ne cherchera pas à comprendre. Dry the River attire sur lui les avanies et les peines du monde alternatif et interchangeable du rock d’aujourd’hui : beaucoup de gens les considéreront avec suspicion, n'entendant plus, sur un album construit autour de refrains et moments fédérateurs, la transmission de foi du groupe et son attitude de recherche.
Ils avaient trouvé, avec Shallow Bed, un producteur américain capable, mais Dry The River méritent dans le futur d'être poussés dans de nouvelles voies avec leur musique. Comme les meilleurs groupes, leur identité vient de ce que chaque musicien écoute et apprécie des genres musicaux différents, jusqu'à la country pour l'un des guitaristes. Constitué de chansons jouées depuis les débuts du groupe en concert, Shallow Bed fait désormais la cartographie de leurs débuts. Il y a les chansons écrites à 15 ans par Liddle, telle Weight & Mesures, qui avec trois accords et, en sa qualité de relecture post-adolescente, se consume pour créer un formidable pont avec la culture folk. Elle est, d'ailleurs, le mieux reçue lors des concerts aux Etats-Unis. Il y a aussi l'accueil déconcertant d'enthousiasme des fans réservé à No Rest, une chanson qui concentre e paradoxe, la bipolarité du groupe entre des paroles d'abord complexes. Et puis, juste après avoir hésité un peu sur une dernière contemplation, 'Our hearts are a herd', elle débouche sur un refrain si facile à scander, dont le climax est atteint sur le pourtant beaucoup moins excitant 'Did you see the light in my heart?

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