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lundi 3 août 2015

IDLEWILD - Everything Ever Written (2015)





O
élégant, ludique
Rock alternatif


Michael Stipe (R.E.M.) a eu l’image d’un prêcheur d’un nouveau genre, préférant les jeux de mots, et juste la façon dont les mots sonnent et s’enchaînent plutôt que de délivrer un sermon issu de concepts trop profonds. Pareil pour Roddy Woomble, l’écossais qui chante depuis 1995 chez Idlewild - septième disque avec celui-ci. 1995, quand R.E.M, devenait plus rock. 

Idlewild sonne plutôt américain qu’anglais, on dirait. Un croisement de R.E.M. avec les Foo Fighters. Les riffs se sont assagis par rapport aux rodomontades punk des débuts, et les structures sont devenues telles que l’album est assez difficile à écouter d’une traite. Mais les refrains et certains couplets ont un pouvoir entêtant, il n’y a rien que vous puissiez faire pour vous débarrasser de Nothing i Can Do About It une fois que vous l’avez écoutée. C’est un peu old school si c’est vrai, mais Collect Yourself, la première chanson, est peut-être la meilleure de l’album – elle a un côté dansant, dans ces couplets coincés entre des nappes de guitare saturée, idéales pour une intro spectaculaire. Like a Clown promet dans son titre déjà un grand moment apitoiement, le reflet pop ironique d’un groupe ramolli d’écouter Everybody Hurts au point de jouer acoustique. Ce n’est pas pour la pop de Radium Girl qu’on se souviendra de cet album, mais plutôt pour la folie entretenue dans les parties instrumentales abrasives et épiques, incorporant parfois des cuivres et laissant une forte impression dans un album qui se construit et se déconstruit simultanément. 

C’est possible grâce au talent de Woomble pour ressortir de ces improbables chansons triomphant, aillant arrachés à mains nues quelques phrases bien senties. Utopia arrête le défilement des images fabriquées et dispensées à l’emporte-pièce, c’est une ballade parfaite, qui pourrait vendre un film si elle était chantée par une chanteuse à la mode. Woomble y sonne presque comme Bernard Sumner essayant de rendre hommage à Ian Curtis dans un hypothétique biopic déchirant.

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