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jeudi 24 septembre 2015

DESTROYER - Poison Season (2015)






O
romantique, élégant
rock alternatif, pop

Le chanteur de Destroyer est sans doute plus heureux à chaque fois qu’on le compare à Bowie, même si ce n’est pas son intention au moment d’enregistrer ses albums en forme de cycles de chansons pop – rock – (pour la base) jazzy (désormais). Ses intentions sont du domaine de l’indicible, pourtant il reste par l’élégance, par la poésie pas guindée mais passionnée, dans le giron d’un classicisme sans vanité.
Bejar reste incapable d’éprouver, à la sortie d’un nouvel album, aussi triomphant soit t-il, autre chose qu’une sourde insatisfaction. Poison Season a été enregistré à toute vitesse, car le groupe avait été rodé avec le charmeur Kaputt (considéré ici comme le premier grand album de la décennie 2010). Il a été départi de ‘ses deux plus grands tubes’, selon une interview récente. Mais servir le cycle des chansons ?! La référence au Song Cycle (1972) de Van Dyke Parks est dans le son, aussi. 

Pour ravir de nouvelles mentions de Bowie ici ou là, Dan Bejar sait y faire : il donne toujours une grave insouciance à ses ballades. Ce qui donne peut être un peu l’impression qu’il ne prend pas les choses au sérieux, détourne l’attention de sa prose cryptique et pourtant généralement exquise… Bangkok échappe à ce soupçon de légèreté pour toucher au romantisme juste. Juste beau. Girl in a Swing, coincée entre la chanson la plus maitrisée de l’album, The River, et Times Square, le lieu qui sert de métaphore à toutes les amours impossibles (un lieu décrit par Bejar comme le comble de l’atrocité), mérite une attention particulière. The River… Times Square… On pourrait être chez Lou Reed, comme s’il s’agissait de miettes de personnages laissés par le Maître. De nombreux détails édifiants restent à découvrir pour ceux qui aiment leur pop riche et passionnée. (‘Oh Shit ! Here Comes the sun’ sur un saxophone criard sur l’assourdissant Dream Lover…).


En bonus :















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