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lundi 16 novembre 2015

La semaine Heavy metal # 1 - WITCHSKULL - The Vast Electric Dark (2015)





OOO

intense, sombre, envoûtant

Heavy metal, doom metal


Witchskull est ce qu'on appelle un power trio : voyez Motorhead. Une batterie puissante, une guitare et une basse qui transmettent un vrai sens du danger. Surtout, trois musiciens expérimentés qui, bien qu'il enregistrent pour la première fois sous ce nom, sont déjà connus dans la scène hard rock de leur ville – ici, Canberra (Australie). La sauvagerie poétique de The Vast Electric Dark ne peut être le fruit que d'années de maturation dans la tête de ces artistes tourmentés.

Ce qu'ils font n'est pas seulement du hard rock, mais c'est qualifié par les aficionados de culture souterraine de doom. Pour 'déclin' 'perte', 'déchéance'. Que gagne t-on, alors à jouer à corps perdu ce genre de musique ? Il s'agit d'un rituel à la fois funèbre, émotionnel et révérencieux, où toute la morgue de la chose est adoucie par l'utilisation de ces images quasi romantiques faisant état de landes sombres, de faunes sataniques, de morts-vivants et de sorcières – même votre propre mère en est une.

Qu'est-ce qui démarque les meilleurs de ces groupes, dont Witchskull fait partie, au point de se hisser comme la découverte la plus excitante de cet automne 2015 ? Les mots manquent en général pour décrire la sensation que produit la musique doom : cette délectation méphitique d'entendre dérouler des histoires de malédiction et de sacrifices fantasmés ne fait pas de tâche convaincante une fois couchée sur le papier. La conviction qu'ils véhicule ne fait pas un bon scénario, et la seule manière d'en parler de façon convaincante serait de raconter leurs déboires comme dans Anvil.

On préfère parler de cette musique en termes techniques. Et voilà donc ce qui la démarque : des tambours de guerre en guise de batterie, des riffs un son si resserré qu'ils semblent fusionner avec l'énergie de leur chanteur, dont la voix bascule entre le trémolo et les tons caverneux. Les trois premiers morceaux montrent le système : puis comme dans tout grand album, la suite approfondit et développe les thèmes et les points forts du groupe. Chose incroyable : à chaque fois qu'on se dit que si le morceau se terminait maintenant ce serait parfait, le morceau se termine bel et bien.


La chanson World's Away montre une sauvagerie et une limpidité à son nirvana. L'accélération du tempo fait que la voix de Marcus De Pasquale est plus tendue que jamais. Harvest of the Druid est la chanson qui ressemble le plus à un hommage à Black Sabbath, à une danse infernale, et c'est un point importe de l'album, avant le dernier morceau en forme d'épilogue. Le groupe, humble et sage en interview, parvient à être aussi monolithique que leurs influences. 

http://witchskull.bandcamp.com/

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