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Trip Tips - Fanzine musical !

lundi 15 mai 2017

{archive} THE REPLACEMENTS - Tim (1985)


OO
Doux-amer, efficace
Rock 

Les premières secondes de Dose of Thunder sont à écouter à fond ! Le morceau le plus abrasif de l'album vous saute au visage, sans véritable riff avant les vingt dernières secondes, les hurlements de Paul Westerberg n'étant, paraît t-il, qu'un prétexte pour que Bob Stinson ait enfin un solo de guitare à jouer. Ça en dit long sur le sentiment de frustration qui parcourt l'album. Dose of Thunder est intercalée entre deux moments en apparence plus conciliants, mais en réalité exubérants, voire cyniques, Kiss me on The Bus et Waitress in the Sky.
L'attitude à l’œuvre ici est celle d'un groupe conscient qu'il a tout à gagner en écrivant un certain type de chansons, et pourvu d'un songwriter, Westerberg, enclin à y satisfaire. Ce qu'il y a de plus flamboyant, c'est le sens de l'inéluctable qui parcourt Tim. Alors que les Replacements sont à leur apogée, c'est encore une désillusion pour eux : signer avec une major s'ajoute au lourd poids d'un destin que l'on voudrait maîtriser, d'une carrière qu'on voudrait conduire à sa guise. Tim maintient une profondeur en dépit de cela, et c'est cet équilibre périlleux qui fascine.
On se demande à quel moment l'époque, la fatigue et les mauvais choix vont les rattraper, mais cela n'arrive pas. Here Comes a Regular clôt l'album sur une note de confiance de Tim Westerberg, ses facultés à se confesser comme régénérées. Hold My Life est d'une intensité qui ne prête pas à rire, et l'une des meilleures chansons du groupe. Les paroles ne sont que fragments, et pourtant elles éclairent la confusion, l'espoir et l'amertume du groupe tout entier à travers Westerberg. Envolé, les blagues, l'humour. Swingin' Party trouve le meilleur équilibre entre intimité et écriture sûre de ses effets, le chanteur parvenant à une vulnérabilité adolescente et perdant de son autorité. « If being afraid is a crime we hang side by side. » Peut être Tim est t-il fait de chansons en quête systématique de confiance, avec Bastards of The Young pour inciter les fans à conforter le groupe dans son autonomie. « We are the sons of no-one... » Ils interpellent sur leurs doutes, le premier couplet porté par des accords triomphaux : « God, what a mess, on the ladder of success/Where you take one step and miss the whole first rung/Dreams unfulfilled, graduate unskilled/It beats pickin' cotton and waitin' to be forgotten. »

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