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jeudi 12 octobre 2017

SCOTT MILLER - Ladies Auxilliary (2017)



O
vintage, apaisé, romantique
Folk-rock, country



Ladies Auxiliary s'ouvre avec Epic Love, une ballade folk-rock romantique où la voix de Scott Miller, plaintive et éloquente, évoque celle de Chuck Prophet. C'est un homme entre le sérieux et l’auto dérision. Il s'inscrit là dans la trace d'un songwriter comme Sam Houston, avec qui il partage la vallée de Shenandoah, dans l'ouest de la Virginie. Dans cette contrée, on est toujours un peu sauvages, clame Miller dans ce disque apaisé et encore jeune, celui d'un homme qui, après avoir connu le music business avec l'aide de Steve Earle, a refait sa vie comme éleveur de bétail, désormais lové entre ses collines et toujours partant pour un hommage à la rivière.

Le charme opère rapidement, et on s'attache à ce type d'album révélant ses différentes facettes, entre sonorités traditionnelles de Appalaches (banjo, violon...) arrangements jazzy vintage (la présence de contrebasse), et carrément rockabilly (Mother in Law). Jackie With an Eye swingue élégamment.

Son énergie rappelle le texan James Mc Murtry, surtout lorsqu’on arrive sur Middle Man et Lo Siento, Spanishburg, West Virginia. Dans la première, il raconte sans ambages son enfance, celle d'un fils de la campagne, un patelin où la vie sociale tournait autour de la chasse, finalement attiré par la littérature, puis la peinture et qui enfin appris trois accords à la guitare. La suite et connue, elle implique de la camaraderie, de la passion et quelques des vérités profondes.

Avec tendresse, il évoque sur la seconde Spanishburg, une ville vidée de ses habitants qui se repeuple lorsque ceux-ci atteignent la retraite, comme un troupeau rentré à l'étable. On sent qu'il recherche les mots justes, jamais très loin de raconter frontalement un drame, comme en s’adressant à une suicidée sur Someday / Sometime. Son sens de la métaphore laisse soupçonner des complexités cachées sous la simplicité de ses mots. C'est en toute humilité qu'il espère une reconnaissance méritée.

Miller est accompagné d'un groupe entièrement féminin, d'où la pochette humoristique qui voit leurs efforts comme une bravade féministe.

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